Nous passons notre vie à chercher du sens, à tenter d’expliquer nos choix, nos désirs, nos peurs…
Pourtant, bien souvent, ce qui nous guide échappe à la logique pure. Ce n’est pas las raison qui nous pousse à aimer, à créer, à rêver.
Ce n’est pas elle non plus qui nous fait prendre des décisions soudaines, suivre une intuition, ou persister dans une voie que tout le monde juge insensée.
- Nos choix,
- Nos erreurs,
- Nos élans spontanés.
répondent souvent à une logique plus profonde, ancrée dans notre histoire, notre inconscient, nos aspirations cachées.
Même l’absurde à une raison d’être : Il nous pousse à questionner, à explorer, à évoluer. Ce qui semble illogique aujourd’hui peut prendre tout son sens demain. Chaque détour, chaque hésitation, chaque décision impulsive fait partie d’un fil conducteur que nous ne percevons pas toujours immédiatement.
Jung parlait de l’inconscient collectif, cette part de nous qui répond à des forces plus grandes que nous, à des mythes et des archétypes ancestraux. Peut-être que notre véritable raison d’être n’est pas de tout comprendre, mais simplement d’accepter, que parfois, l’irrationnel nous mène exactement là où nous devons aller.
Ce que nous faisons, même de manière irrationnelle, participe à cette quête d’équilibre entre notre ombre et notre lumière. Chaque erreur, chaque détour, chaque obsession à une fonction cachée : nous révéler à nous-même !
Et si l’important n’était pas de tout rationaliser mais d’apprendre à lire entre les lignes de notre propre existence ?
Rien n’est absurde pour l’inconscient
Même les comportements les plus incompréhensibles, les plus destructeurs, ont une logique interne. Ce qu’on appelle un symptôme, un blocage, une mauvaise habitude, c’est souvent une tentative de survie, de protection, ou de compensation.
L’inconscient, c’est un peu comme un système de sécurité intérieure : il cherche à nous protéger… même quand ça nous fait du mal.
- Un trouble alimentaire peut être un moyen de garder le contrôle quand tout échappe.
- Un évitement peut servir à ne pas revivre une douleur passée.
- Une excès peut combler un vide affectif.
Ce n’est pas logique. C’est vital. A sa façon.
On ne fait jamais « n’importe quoi pour rien« . Chaque comportement a une histoire. Et souvent, tant qu’on ne l’a pas écoutée, le comportement reste.